L’homme s’est installé dans l’actuel Sénégal dans la période du paléolithique. Cette affirmation est prouvée par les recherches faites par l’IFAN (Institut fondamental d’Afrique noire) durant la période coloniale.
Les recherches archéologiques n’ont pas encore montré la présence de galets aménagés. Cependant des bifaces ont été découverts dans la presqu’île du Cap-Vert, à la pointe de Fann, et des haches à Tambacounda et à Bakel. Ces découvertes permettent de dire que l’homme a bel et bien vécu au Sénégal durant le paléolithique.
Le paléolithique moyen est mis en évidence par la découverte, à Sébikhotane et au Nord, de fragments de grattoirs, de hachoirs, de perçoirs
Le paléolithique supérieur, lui, est indiqué une nouvelle méthode de travail de pierre, appelé « industrie thiemassassienne »[réf. nécessaire], découverte au Sud de Mbour à Thiemassasse.
Dans le cas du Sénégal, la périodisation de la protohistoire reste controversée. En effet, on assimile souvent celle-ci à l’âge des métaux, en la situant donc entre la première métallurgie et l’apparition de l’écriture. Or cette définition eurocentrée semble peu adaptée aux réalités africaines. C’est pourquoi d’autres approches sont à prendre en considération, comme celle de Guy Thilmans et de son équipe qui, dès 1980, ont estimé que toute l’archéologie des temps pré-coloniaux pouvait être rattachée à cette appellation, ou encore celle d’Hamady Bocoum qui parle d’« archéologie historique » à partir du ive siècle, du moins pour l’ancien Tekrour.